Interview Jesus Pérez Campos.

Jesus Pérez Campos. Délégué de la Croix-Rouge Espagnole au Sénégal.

 

jpc_senegalCCA: Pourquoi vous avez décidé de travailler dans l’humanitaire?

Jesús: J’ai toujours été intéressé par les problèmes sociaux et la responsabilité que l’être humain a dans chacun de ses actes. Je pense qu’il est injuste qu’il y ait une grande inégalité des opportunités entre des personnes qui ont les mêmes droits. En raison de cette injustice et du sentiment de frustration qui m’envahissait lorsque j’observais certaines réalités, j’ai décidé de contribuer de façon plus active.

CCA: Qu’est-ce que vous aimez plus de votre travail? et quoi de moins?

Jesús: Ce que j’aime le plus, c’est de voir les résultats de nos activités, que les gens sont reconnaissants pour ce que nous faisons est ce qui me motive le plus à continuer à travailler.

CCA: Qu’est-ce qui vous manque le plus de votre pays?

Jesús: Sans doute la famille et les amis. Malgré le développement des réseaux sociaux, il peut être difficile de ne pas être entouré par les personnes qui vous sont proches.

CCA: Pouvez-vous nous parler votre vie quotidienne au Sénégal?

Jesús: Après m’être levé avec la lumière du soleil, je me douche et je bois un jus d’orange avant de quitter la maison. Avant d’arriver au bureau, je m’achète un sandwich et un café et je vais au bureau de la Croix-Rouge. J’y passe au bureau la majeure partie de mon temps de travail, sauf si nous avons des activités ou des réunions. Après le travail, je sors faire du sport avant la tombée de la nuit. Après le dîner, j’aime lire au lit jusqu’à ce que je m’endorme.

CCA: Qu’elles sont des difficultés que vous rencontrez sur le terrain?

Jesús: Parfois, les conditions ne sont pas idéales. Pendant les périodes chaudes, vous pouvez vous sentir très fatigué. Les problèmes avec Internet pendant les périodes chargées peuvent être un peu stressants.

CCA: Quels sont des conseils que vous donnerez aux futures délégués?

Jesús: Dans mon cas, il était très important d’avoir une relation étroite avec le personnel de la Société nationale, de poser des questions et d’observer la dynamique interne. D’autre part, la patience peut être une qualité très utile. Enfin, je pense qu’il est important d’être flexible et de ne pas avoir d’idées fixes, parfois des idées différentes peuvent être complémentaires.

CCA: Qu’est-ce que cela signifie pour vous d’appartenir à la Croix-Rouge?

Jesús: Pour moi, c’est partager un ensemble de valeurs et travailler pour les défendre de manière étroite et collaborative. Appartenir à un vaste réseau de personnes du monde entier avec lesquelles vous partagez une vision de l’humanité et qui travaillent dans la même ligne.

CCA: Pour finaliser, pourriez-vous nous relater une petite anecdote qui vous êtes arrivé? 

Jesús: Un jour, nous étions en train de planifier des activités dans une commune. Nous devions parler à la personne responsable pour lui faire savoir ce que nous avions en tête et lui demander son point de vue. Cette personne, après nous avoir donné un rendez-vous, ne s’est pas présenté et a cessé d’accepter nos appels pendant plusieurs jours. La vérité, c’est que cette situation m’a laissé un peu perplexe et un peu inquiet au sujet du projet. Grâce au réseau de volontaires de la Croix-Rouge, nous avons pu reprendre contact avec lui et lui demander d’urgence un nouveau rendez-vous. Cette fois-ci, il nous a traités très gentiment et s’est engagé à collaborer autant qu’il le pouvait. Nous n’avons jamais pourquoi il se comportait ainsi.

Merci beaucoup pour votre collaboration!

 

Entrevista Jesús Pérez Campos. Delegado de Cruz Roja Española en Senegal.

 

CCA: ¿Por qué decidiste trabajar en el campo humanitario?

Jesús: Desde joven siempre me ha interesado la problemática social y la responsabilidad que tiene casa ser humano en cada uno de sus actos. Considero que es injusto que exista una gran desigualdad de oportunidades entre personas que tienen los mismos derechos. Por esta injusticia y por el sentimiento de frustración que me invadía al observar ciertas realidades, decidí contribuir de una forma más activa.

CCA: ¿Qué es lo que más te gusta de tu trabajo? ¿Y qué menos?

Jesús: En ocasiones es complicado tener un horario fijo. Tú jornada de trabajo depende de la disponibilidad de otras personas o incluso de la conexión a internet, lo que hace un poco complicado separa tu tiempo de trabajo y de ocio.

CCA: ¿Qué es lo que más echas de menos de tu país?

Jesús: Sin duda la familia y los amigos. A pesar del desarrollo de las redes sociales, no estar cerca de la gente que te importa puede ser duro.

CCA: ¿Puedes contarnos sobre tu vida diaria en Senegal?

Jesús: Después de levantarme con la luz de sol y el sonido de gallinas y cabras, me ducho y me tomo un zumo de naranja antes de salir de casa. Antes de llegar a  la oficina me compro un bocata y un café y me dirijo a la oficina de la Cruz Roja. Allí paso casi todo mi tiempo de trabajo, al no ser que tengamos actividades o reuniones. Después del día de la jornada laboral, salgo a hacer algo de deporte antes de que anochezca. Después de cenar me gusta leer en la cama hasta quedarme dormido.

CCA: ¿Cuáles son las dificultades que encuentras en el terreno?

Jesús: A veces las condiciones no son las ideales. En los periodos de calor puedes sentir mucho cansancio. Los problemas con internet en periodos de mucho trabajo pueden ser un poco estresantes.

CCA: ¿Qué consejos/recomendaciones les darías a los futuros delegados?

Jesús: En mi caso, fue muy importante tener una relación cercana con el personal de la Sociedad Nacional, preguntando cualquier duda y observando las dinámicas internas. Por otro lado, la paciencia puede ser una cualidad muy útil. Por último, creo que es importante ser flexible y no tener ideas fijas, en ocasiones, ideas diferentes pueden ser complementarias.

CCA: ¿Qué significa para ti pertenecer a la Cruz Roja?

Jesús: Para mí, es compartir una serie de valores  y trabajar para defenderlos de una forma cercana y de colaboración. Pertenecer a una gran red de personas de todo el mundo con la que compartes una visión de la humanidad y que trabajáis en la misma línea.

CCA: Para finalizar, ¿podrías contarnos alguna pequeña anécdota que te haya pasado?

Jesús: En una ocasión, estábamos planificando las actividades en una comuna. Necesitábamos hablar con la persona responsable para informarle de lo que teníamos pensado y preguntarle por su punto de vista. Dicha persona, después de habernos dado una cita, no se presentó y dejó de aceptar nuestras llamadas durante varios días. La verdad es que esta situación me dejó bastante confundido, y un poco preocupado por el proyecto. Gracias a la red de voluntarios de la Cruz Roja, conseguimos ponernos de nuevo en contacto con él y solicitarle encarecidamente una nueva cita. Esta vez nos atendió muy amablemente y se comprometió a colaborar en todo lo que pudiera. Nunca supimos el porqué de su comportamiento.

¡Gracias por tu colaboración!

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